Le TGV n’a pas mis longtemps pour quitter le soleil et rentrer dans la grisaille de la capitale. Je suis de passage et compte bien m’amuser ce soir dans les lieux de perdition sentimentale. Souvent la nuit je pense à tous ces libertins du é;but du siècle qui se rendaient festoyer et copuler dans des maisons de plaisir.
Maintenant les senteurs d’opium et les grands rideaux de tissu lourds ont disparus pour laisser la place à un sling ou un simple tabouret en fer au coin d’une petite pièce sombre. En me rendant dans ces endroits je deviens comme un lion en cage, mais pas é;content d’être éacute; dans pareil prison.
La musique claque à mes oreilles comme des coups de fouet qui m’ordonnerai d’aller danser. Que du bon son, de celui qui te é;veille un écute; à l’autre bout de la ville.
Peu de monde en ce é;but de nuit. Les gorges chaudes qui é;sident habituellement ici, ne sont pas encore ée;sente.
Je me met dans une cabine confortablement écute; au mur et qui n’a pas encore subi les outrages de la nuit. La cabine est grande avec une petite lumière rouge qui permet à peine de deviner le gars qui se ée;sente devant toi. Mais bon, ce n’est pas grave et toujours mieux qu’une lumière digne d’un commissariat.
La clope au bec, j’écoute la zique, regarde les hommes passer dans le couloir. Certains s’arrêtent, matent et puis d’un coup partent. D’autres stagneront devant ma porte en n’osant pas m’aborder et encore une fois, je serais écute; de leur faire comprendre mon refus ou mon invitation à éute;vérer. Celui ci fais partie des éte;cis chroniques. Il me é;vore du regard et ses muscles éés au club du coin, suintent d’envie à mon égard. Tranquillement je lui fais signe de venir me rejoindre mais aucune é;ponse ni mouvement ne vient é;compenser mon initiative. Il reste stoïque, inerte mais pas sans vie.
é;jà à distance ses é;tons pointent sous le é;bardeur moulant qui les habillent.
Je é;itère mon message et maintenant (va savoir pourquoi ?) il trouve un écho favorable. Vraiment tres bogosse il se dirige d’un pas é;sitant vers moi. Je reste assis et le laisse fermer le loquet de la porte.
Il regarde l’état de la cabine et la juge suffisamment propre pour éte;diatement s’agenouiller devant ma pine. Il commence par me faire des caresses écute;es pour bien sentir l’étendue du plaisir qui l’attend (mais les centimètres ne sont pas les seuls acteurs d’une baise é;ussie !).
Il s’est éte; impeccablement le bouc. Son visage rond laisse ée;sager des plis accueillants. Ses muscles ne sont pas secs mais au contraire dodus. Tres vite je comprends que j’ai affaire à une grosse chienne. Je sors ma teub et lui donne à é;ter. Mon petit veau se met au travail et commence une pipe goulue. Je ne bande pas encore laissant la éacute; à ma tige de grossir sous les caresses buccales de son écute;. J’aime faire poiroter le mec, ne pas bander comme un fou tout de suite et lui donner l’occasion de montrer ses talents.
En tout cas lui se des s vraiment bien. Sa langue virevolte dans tous les sens, s’attarde sur mon frein, gobe mes couilles. Ma barre se dresse et commence à lui gaver la bouche. Mon gland é;nètre et ressort d’entre ses lèvres, laissant à chacun de ses passages des filets de morve humidifier son visage. Je prends ma teub d’une main et frappe celle ci sur les joues de mon serviteur. Je prends l’initiative de le retourner pour l’entreprendre et proposer à son fion quelques minutes de bonheur.
Je rentre et transperce sa rosette comme du beurre. Bien écute; il se laisse entraîner dans un éte;o de l’amour. Il me suffit de peu d’efforts pour l’entendre crier et é;verser son foutre à même le sol. Il se relâche complètement et me regarde avec des mercis plein les yeux.
Je n’ai pas écute; mois ce n’est pas grave. Je me é;serve pour plus tard dans la nuit. Je sors de la cabine et recommence mon tour dans le labyrinthe des passions. Toujours cette musique qui maintenant m ‘entraîne sur ses rythmes, jusqu'à ma prochaine pose.